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Le poème sublime

Cette nuit, j'ai rêvé d'un poème sublime,

Qui chantait le ciel bleu, L'Amour et la Beauté.

Les vers se déclinaient en somptueuses rimes,

Et les mots étaient plein de douceur et de paix.

 

Dans l'azur vaporeux je m'élevais sans fin,

Flottant, émerveillé, au milieu des archanges,

Je me sentais porté vers des mondes étranges

Peuplé de demi-dieux, et de petits lutins.

 

Dans son voile de nuit, ma Muse familière

M'inspirait, me charmait, guidait mes premiers pas.

Les mots tourbillonnaient, s'ordonnaient de manière

A créer un poème en habit d'apparat.

 

Puisant dans une large corne d'abondance,

Une jeune déesse semait sur les nuées

Des paillettes d'argent, qui, brillant en silence,

Retombaient lentement sur notre Voie Lactée.

 

Parcelles d'infini,  éclats d'éternité,

Ces poussières d'argent, illuminant les cieux,

Dessinaient sur la trame du voile nébuleux,

Les plus sublimes vers qu'un poète eu porté.

 

Cette nuit j'ai rêvé d'un Poème Sublime,

Qui chantait le ciel bleu, l'Amour et la Beauté.

Mais, quand je m'éveillais pour transcrire ses rimes,

Mon rêve était fini, mon poème .. oublié.

 

 

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